
assurance vie enfant
22 mai 2025
la liquidité, un enjeux majeur dans l'assurance vie enfants pour maximiser sont rendement
Assurance-vie pour enfant : Pourquoi privilégier les actifs dynamiques à long terme
L’assurance-vie est un outil plébiscité pour constituer un capital pour ses enfants, que ce soit pour financer leurs études, un projet immobilier ou leur avenir en général. Lorsqu’il s’agit d’investir pour un horizon supérieur à 10 ans, comme c’est souvent le cas pour une assurance-vie souscrite au nom d’un enfant, le choix des supports d’investissement est crucial. Contrairement à une idée répandue, placer l’épargne sur des actifs peu risqués, comme les obligations d’État, n’est pas toujours la meilleure stratégie. Voici pourquoi, en s’appuyant sur une analyse du risque, de la volatilité et du coût d’opportunité, tout en proposant une alternative avec les obligations convertibles.
La volatilité : un risque relatif sur le long terme
Le risque financier est souvent mesuré par la volatilité, c’est-à-dire les fluctuations des rendements d’un actif. Les obligations d’État, considérées comme des actifs "sûrs", affichent une volatilité faible, tandis que les marchés actions, plus dynamiques, sont marqués par des variations plus importantes. Cependant, sur un horizon de plus de 10 ans, l’impact de la volatilité tend à s’estomper. En effet, les marchés actions, malgré leurs fluctuations à court terme, ont historiquement démontré une capacité à générer des rendements supérieurs sur le long terme.
Par exemple, sur une période de 20 ans, les indices boursiers comme le CAC 40 ou le S&P 500 ont affiché des rendements annualisés moyens compris entre 6 % et 8 % (dividendes réinvestis), même en tenant compte des crises économiques. En comparaison, les obligations d’État offrent des rendements bien plus faibles, souvent inférieurs à 2 % dans le contexte actuel de taux bas. De plus, sur un horizon long, le risque de perte définitive sur un portefeuille diversifié d’actions est quasi nul, grâce à la capacité des marchés à se redresser après les périodes de baisse.
Le coût d’opportunité des obligations d’État
Investir majoritairement dans des obligations d’État dans une assurance-vie pour enfant représente un coût d’opportunité significatif. Ce coût correspond à la différence entre le rendement potentiel des actifs plus dynamiques (comme les actions) et celui des actifs peu risqués. Par exemple, sur 15 ans, un investissement de 10 000 € à 7 % (rendement moyen des actions) pourrait atteindre environ 27 590 €, contre seulement 13 400 € à 2 % (rendement typique des obligations d’État). Cette différence de plus de 14 000 € illustre l’impact de privilégier des actifs à faible rendement sur le long terme, il faut cependant ne pas le prendre comme une boule de cristal, les marchés ne sont pas une science exacte
En outre, dans un contexte d’inflation, même modérée (par exemple, 2 % par an), le pouvoir d’achat du capital investi dans des obligations d’État peut stagner, voire diminuer. Les actions, en revanche, offrent une meilleure protection contre l’inflation, car les entreprises peuvent ajuster leurs prix et leurs revenus en fonction de la hausse des coûts.
Une alternative : les obligations convertibles
Pour les parents souhaitant équilibrer rendement et sécurité, les obligations convertibles constituent une alternative intéressante. Ces instruments hybrides combinent les caractéristiques d’une obligation (paiement d’un coupon régulier et remboursement du capital à l’échéance) avec une option de conversion en actions de l’entreprise émettrice. Ainsi, elles permettent de bénéficier d’une certaine stabilité tout en captant une partie de la performance des marchés actions.
Par exemple, en cas de hausse des marchés, l’investisseur peut convertir ses obligations en actions pour profiter de la croissance. En cas de baisse, il conserve la sécurité de l’obligation, avec un risque de perte limité, sauf en cas de défaut de l’émetteur (un risque qui peut être minimisé par une diversification et une sélection rigoureuse). Les obligations convertibles offrent donc un compromis attractif : elles réduisent la volatilité par rapport à un investissement 100 % actions tout en offrant un potentiel de rendement supérieur aux obligations classiques.
Comment structurer l’assurance-vie d’un enfant ?
Pour optimiser une assurance-vie destinée à un enfant avec un horizon de plus de 10 ans, voici une stratégie type :
60 à 80 % en actions : Investir dans des fonds diversifiés (ETF ou SICAV) exposés aux marchés mondiaux pour capter le potentiel de croissance à long terme tout en réduisant les risques spécifiques via la diversification, plus proche des 80% en début de contrat et moins élevé en fin.
20 à 30 % en obligations convertibles : Intégrer ces actifs pour bénéficier d’un coussin de sécurité et d’une exposition partielle aux marchés actions.
0 à 10 % en obligations d’État ou fonds euros : Une petite allocation peut être conservée pour répondre à des besoins de liquidité ou pour stabiliser le portefeuille en cas de forte volatilité à court terme. et surtout ce niveau doit être plus élevé en fin de vie de l'assurance-vie (à l'approche de la majorité de l'enfant par exemple)
Conclusion
Dans le cadre d’une assurance-vie pour enfant, privilégier des actifs peu risqués comme les obligations d’État peut sembler prudent, mais cela entraîne un coût d’opportunité élevé sur le long terme. La volatilité, principal risque des marchés actions, perd de son impact sur des horizons de plus de 10 ans, rendant le risque de perte quasi nul pour un portefeuille bien diversifié. Pour les parents souhaitant un équilibre entre sécurité et performance, les obligations convertibles offrent une alternative séduisante, combinant stabilité et potentiel de croissance. En structurant judicieusement le portefeuille, il est possible de maximiser le capital futur de l’enfant tout en maîtrisant les risques. Pour des conseils personnalisés, il est recommandé de consulter un conseiller en gestion de patrimoine afin d’adapter la stratégie à vos objectifs et à votre tolérance au risque.
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